Le mercredi 26 novembre 2014, le Gwo Ka était labellisé au Patrimoine Culturel Immatériel (PCI) de l’UNESCO.
Le Patrimoine Culturel Immatériel inclut les traditions et expressions vivantes transmises de génération en génération, telles que les récits oraux, les arts du spectacle, les pratiques sociales, les rituels, les festivités, les savoirs liés à la nature et à l’univers, ainsi que les techniques et compétences propres à l’artisanat traditionnel.
Le patrimoine culturel immatériel ne se fonde pas uniquement sur la manifestation culturelle, mais aussi sur la multitude de savoirs et de compétences qu’il véhicule d’une génération à une autre. Cette transmission de connaissances est bénéfique et revêt une importance tout aussi significative.
Patrimoine ancestral, le Gwo Ka possède 7 rythmes :
–Kaladja (Symbolisant à la fois joie et souffrance)
> 5 frappes : 3 frappes graves et 2 frappes aigues;
–Toumblak (Associé aux célébrations)
> 7 frappes : 3 frappes graves et 4 frappes aigues;
–Graj’/Grajé (Rythme accompagnant les travaux agricoles)
> 8 frappes : 4 frappes graves et 4 frappes aigues;
–Léwoz (Reconnu comme un rythme de défi et de combat, le Lewoz est central dans la pratique du Gwo-Ka)
> 5 frappes : 2 frappes graves et 3 frappes aigues;
–Padjenbèl (Désigne un état d’esprit)
> 8 frappes : 3 frappes graves et 5 frappes aigues;
–Menndé (Rythme très entrainant)
> 12 frappes : 5 frappes graves et 7 frappes aigues;
–Woulé (Autrefois synchronisé aux travaux collectifs)
> 5 frappes : 2 frappes graves et 3 frappes aigues.
A noter qu’à travers l’archipel Guadeloupéen, de subtiles variantes peuvent exister dans les différents rythmes.
Aller plus loin :
UNESCO
Guadeloupe la 1ere