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Le 11 novembre à Pointe-à-Pitre

Monument aux morts de Pointe-à-Pitre paré des drapeaux de la France en hommage aux morts de la Grande Guerre
© photo : Patrimoine Pointois.

Cette date marque l’armistice entre la France et l’Allemagne alors en guerre depuis 1914.
Signé le 11 novembre 1918 à 05h15, il met fin provisoirement aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Initialement prévu pour une durée de 36 jours, il sera ensuite renouvelé. Cet armistice reconnaît de facto la victoire des Alliés et la défaite de l’Allemagne, bien qu’il ne s’agisse pas d’une capitulation formelle.
Des soldats Guadeloupéens et Pointois ont participé aux combats débutés le 28 juillet 1914. Dans cet esprit, notre association souhaite leur rendre hommage, car chaque vie est précieuse. Ils se sont engagés et ont payé de la leur ce combat pour la liberté sur un autre continent.

Sur un total de 9151 conscrits, les registres de l’état civil comptent officiellement 1168 Guadeloupéens morts pour la France.

Au Sud de la Place de La Victoire, et plus précisément sur le Square de la Banque est installé depuis 1925, et grâce à une souscription publique, un monument (“La Douloureuse de la Pointe-à-Pitre“, oeuvre du sculpteur Galy) acheté sur catalogue dont un monument similaire fut installé à Montluçon dans l’Allier quelques années plus tôt.
Chaque année, une cérémonie se déroule au pied de cette représentation allégorique de la Mère Patrie endeuillée, élus représentant la Mairie, le Département, la Région, l’Association des Anciens Combattants ainsi que l’Etat par la présence du Préfet, passent en revue les troupes des corps de pompiers ainsi que des militaires avant de déposer une gerbe de fleurs en hommage aux soldats et engagés dans le conflit meurtrier.

Discours du Préfet devant la représentation guadeloupéenne, les troupes et les agents civiles sur la Place de La Victoire.
© photo : Patrimoine Pointois.
Médailles et reconnaissances portées par un ancien combattant.
© photo : Patrimoine Pointois.
Médailles et reconnaissances portées par un ancien combattant.
© photo : Patrimoine Pointois.

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Histoire

Le 31 mai, date anniversaire de Pointe-à-Pitre

Chaque année, le 31 mai marque la date anniversaire de la fondation de la ville de Pointe-à-Pitre.
En effet, c’est le 31 mai 1764 que le gouverneur François Charles de BOURLAMAQUE émet une ordonnance pour la création d’un bourg situé sur le Morne Renfermé (emplacement actuel correspondant : au Quartier du Port / aux rues Achille René Boisneuf, Delgrès et Peynier).

Auparavant, fin 1763, dans le but de développer une ville à l’emplacement du Morne Renfermé, le gouverneur demande à des ingénieurs hydrographes et militaire d’étudier les avantages et inconvénients du site : profondeur de la baie, tracé des côtes, type de sols…
Ce choix est dû au fait que sous l’occupation anglaise de la Guadeloupe de 1759 à 1763 (10/02/1763 Traité de paix de Paris mettant fin à la guerre des 7 ans), des cases de pêcheurs et des comptoirs commerciaux avaient été installés sur l’arrête étroite du Morne. Ce Morne sera par la suite arasé : le monticule sur lequel le lycée Carnot se trouve en est le vestige.

En février 1764, le gouverneur envoie une lettre au Roi comportant la solution retenue par ses soins pour l’établissement d’une nouvelle ville, mais la lettre reste sans réponse. C’est suite à cela que le gouverneur ordonne la création du bourg à l’emplacement cité plus haut.

La suite dans la vidéo…

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Ti kamo Lapwent

Un grand parking sur la Place de La Victoire ?

Que se passe-t-il sur la Place ?

Le 17 décembre 2021 était annoncée, devant la Renaissance encore “debout” lors d’une première conférence de presse publique, la démolition de cette dernière ainsi que celles de l’ancienne clinique Saint Nicolas et la Maison de Marie-Galante. 

Maison de Marie-Galante au 18-09-2023

Concernant ces deux dernières, l’annonce a été faite par le porteur foncier : Facebook

Regarder de 28 min à 33 min 30 sec sur la vidéo.

Pour rappel, une étude sanitaire chiffrée réalisée début 2021, soit un an après l’incendie du cinéma, avait indiqué que la restauration et le confortement de la façade était possible pour un coût moindre que la démolition/”reconstruction”. 

Pourquoi l’option de la démolition a été choisie ?

La dent de creuse de la Renaissance au 01-11-2023

On nous promettait aussi cette fameuse “reconstruction à l’identique” de la Renaissance avant la course transatlantique…qui a eu lieu en novembre 2022 : Facebook

Regarder à partir de 1 h 14 min de la vidéo.

Le 13 juillet 2022, à l’occasion d’une seconde conférence de presse publique au même endroit (la Renaissance en moins) était annoncé le projet retenu pour créer un nouveau cinéma, entre autres, mais aussi (et cette information était inattendue) la création de 250 places de parking…sur la Place de La Victoire.  Au fil du temps, des choses apparaissent…pourtant, un monument historique a été détruit !!
Il aurait été logique qu’il y ait d’abord un projet…

Selon les panneaux présentés ce jour, l’un d’entre eux (daté de juin 2022) faisait état de places de parking partant de la Sous-Préfecture jusqu’au Nord de la Place, devant le nouveau Tribunal de Commerce (ancienne Caisse d’Epargne).

Illustration de la zone approximative du parking projeté selon les plans présentés lors de la conférence
Zone concernée par le parking selon les plans présentés, vue vers le Sud au 18-09-2023
Zone concernée par le parking selon les plans présentés, vue vers le Nord au 18-09-2023

Ce projet a-t-il été validé par les autorités compétentes en matière de patrimoine (abords de monuments historiques) mais aussi d’urbanisme, sans oublier la partie écologie ?

Facebook

Regarder à partir de 1 h 19 min 20 sec de la vidéo de la conférence du 17/12/2021.

Dorénavant, ça se passe en conseil municipal, en effet selon les convocations et procès verbaux, régulièrement le porteur foncier est autorisé par la ville à acheter des parcelles aux alentours de l’ancienne Renaissance afin d’y créer des places de parking supplémentaires, il s’agit donc de démolition de bâtisses anciennes à prévoir pour les parcelles construites, toujours dans le périmètre des 500 mètres de monuments historiques, pourtant réglementé.

Les parcelles ont été sélectionnées et leur sort a été scellé en conseil municipal (cf procès verbaux).

Des questions se posent

  • L’aspect patrimonial de la Place sera-t-il pris en compte ?
  • Pourquoi n’y a-t-il pas encore eu d’enquête publique sur tout ce projet ?
  • Des arbres multi centenaires vont-ils être abattus ?
    Certains ont été plantés en 1794 (229 ans). 
  • La Maison de Marie Galante et la Clinique Saint Nicolas vont-elles être détruites comme indiqué ?
  • N’y a-t-il pas possibilité de faire un chantier-école sur la Maison de Marie Galante ?

Le patrimoine est un outil potentiel économique majeur pour la ville, mais aussi un marqueur fort de l’identité pointoise et guadeloupéenne. Préservons-le !
L’association suit de près le dossier.

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Ti kamo Lapwent

Encore une démolition en vue ?

2 rue Jean Jaurès – crédit : Patrimoine Pointois

Si vous aimez le patrimoine, c’est peut-être le moment de prendre en photo cette belle villa de ville pointoise, en effet sa silhouette élégante ne sera bientôt plus qu’un souvenir à en croire les documents du conseil municipal.
Géolocalisation

Pour rappel, le 9 août 2022 le conseil municipal a voté à l’unanimité des membres présents le portage foncier de la parcelle (source : PV du Conseil Municipal). Il a été présenté les plans d’un immeuble tout en béton de trois étages plus galetas (R+4 ?) et prenant emprise sur toute la parcelle, sa façade donnant directement sur le trottoir.
->Au revoir la belle cour aérée, place à la chaleur !
Pourtant cette villa et sa parcelle ne manquent pas d’atouts. Ainsi, ce qui la caractérise en villa de ville pointoise est dû au fait qu’elle se situe au milieu du terrain et qu’elle soit de construction typiquement pointoise avec ses façades au bardage de bois à larges planches, ses marquises décorant les pants de toit, ses auvents aux dimensions permettant tant l’abri de la pluie que du soleil ou encore son bassin situé sur sa droite dans la grande cour et la large galerie ouverte sur trois côtés pour une fraîcheur assurée.

L’histoire de ce lieu est atypique; il s’agit de l’une des plus anciennes agences de transit de Guadeloupe fondée en 1896 et reconstruite après le cyclone de 1928. Ce lieu rappelle l’histoire maritime pointoise avec ses transitaires en douanes, ses quais ou encore ses entrepôts.
Beaucoup de pointois se souviennent de la célèbre agence de voyage (située sur la droite depuis la rue) qui jadis leur avait permis de séjourner dans de multiples destinations à travers le monde.
Côté loi, la bâtisse se situe dans le périmètre de protection des 500 mètres de plusieurs monuments historiques (cf. Code du Patrimoine) dont l’ancienne mairie (40 m), le Musarth (70 m), ou encore le Musée Saint John Perse (195 m) pour ne citer qu’eux !

A l’heure où le conseil municipal nous parle de son désir de “rafraîchir la ville” et de “lutter contre les îlots de chaleur” notamment lors du conseil municipal du 26 mai 2023 :

13. Recyclage des Friches urbaines (Tranche 1) – Centre ancien de la ville de Pointe-à-Pitre –
Végétalisation et renaturation des espaces publics en centre-bourg pour limiter le ruissellement des eaux pluviales et lutter contre les ilots de chaleur – Demande de subvention DETR 2023

Source : Convocation Conseil Municipal du 26 mai 2023.


Selon le point 2 de l’ordre du jour du conseil municipal du 9 août 2022 :

2- PORTAGE FONCIER DE LA PARCELLE A1 5 ACQUISE PAR l'[…] POUR LE COMPTE DE LA VILLE DE
POINTE-A-PITRE
Monsieur M[…] présente ce point en indiquant que l'[…] a donné son accord pour procéder à l’acquisition de la parcelle AI 5 d’une superficie de 410 m² sise 2, rue Jean Jaurès, pour le compte de la Ville de Pointe-à-Pitre. Ce bien étant destiné à la construction de logements.
Il explique les contours d’une convention opérationnelle de ce portage foncier.

Monsieur le Maire apporte des précisions sur ce projet. Il indique que cette convention prévoit un certain nombre d’options que l'[…] peut prendre en charge pour la collectivité.
Il explique les modalités d’intervention et les différents avantages que peut bénéficier la ville, notamment dans le cadre de l’optimisation des actifs et l’accompagnement de l'[…]…

Extrait du PV du Conseil Municipal du 9 août 2022


Des questions se posent alors :
-Pourquoi avoir voté la démolition de fait de ce magnifique pan du patrimoine pointois en le remplaçant par un bloc de béton de 3 étages avec combles ?
-Quel est le coût écologique de toutes ces démolitions ?
-Quel est l’impact environnemental et calorique de ces “blockhaus” et de leur construction et dans le temps ?
-N’y a-t-il pas là l’opportunité de réaliser un chantier école afin de préserver et réhabiliter le patrimoine tout en formant des artisans qui demain seront les garants de savoir-faire de cette richesse au travers de la Guadeloupe toute entière ?

La villa étant encore debout, espérons que la municipalité et le porteur foncier la réhabilitent et l’ouvrent au public afin d’en faire par exemple un tiers-lieu…en souhaitant que cette idée fasse partie du fameux “…certain nombre d’options…” du porteur foncier.

Il ne reste que trois villas de ville à Pointe-à-Pitre dont celle-ci, une à la rue Nassau et une autre sur la Place de La Victoire : La Maison de Marie-Galante, elle aussi menacée de démolition (source : conférence de presse décembre 2021, Place de La Victoire)…

Au moment où des propriétaires d’immeubles pointois montrent la voie à la restauration et à la mise en valeur du patrimoine de Pointe-à-Pitre, il serait dommage, si tel n’était pas le cas, que la puissance publique ne s’empare pas de cet élan qui pourrait, à terme, devenir une source de retombées économiques variées non négligeables autour du Patrimoine, de la Culture et des loisirs.

Texte : Patrimoine Pointois

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Ti kamo Lapwent

Scandale patrimonial ?

La Commission Régionale du Patrimoine et de l’Architecture (CRPA) est consultée en matière de protection et valorisation de l’architecture et du patrimoine immobilier, de projets architecturaux et de travaux sur immeubles et de protection des objets mobiliers et travaux.

La CRPA se compose de trois sections et d’une délégation par section :

  • la première section : protection et valorisation de l’architecture et du patrimoine immobilier
    Elle est compétente en matière de protection des immeubles au titre des monuments historiques, de plan de valorisation de l’architecture et du patrimoine, d’attribution de labels, de périmètre délimité des abords et de documents d’urbanisme.
  • la deuxième section : projets architecturaux et travaux sur immeubles
    Elle est compétente en matière de projets architecturaux, d’études et de travaux sur immeubles, en cas de désaccord entre l’autorité compétente en matière d’autorisations d’urbanisme et l’architecte des Bâtiments de France et en cas de dérogation au document d’urbanisme pour les projets dont la réalisation présente un intérêt public du point de vue de la qualité ainsi que de l’innovation ou de la création architecturales.
  • la troisième section : protection des objets mobiliers et travaux
    Elle est compétente en matière de protection des objets mobiliers au titre des monuments historiques, de conservation préventive, d’études et de travaux s’y rapportant.

La commission comprend également un comité des sections qui examine les questions autres que celles qui relèvent de la compétence des sections.

Calendrier de réunion des sections :
Les sections 1 et 3 de la CRPA (Protection et valorisation de l’architecture et du patrimoine immobilier et Protection des objets mobiliers et travaux) se réunissent au moins deux fois par an et leur délégation permanente au moins une fois. Un rythme qui doit permettre, tout au long de l’année, l’examen des demandes de protection au titre des monuments historiques d’immeubles et d’objets mobiliers et des projets de création de sites patrimoniaux remarquables (SPR).
Le calendrier de la section 2 (projets architecturaux et travaux sur immeubles) répond aux délais réglementaires d’instruction des recours contre les avis des architectes des bâtiments de France (ABF), soit environ toutes les 6 semaines.

Patrimoine Pointois s’interroge : De quand date la dernière CRPA au vu de l’état sanitaire des monuments historiques pointois ?

Source documentaire CRPA : Cliquez ici


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Ti kamo Lapwent

La Renaissance

Il y a un peu moins d’un mois, nous abordions l’incendie de la Renaissance qui a ravagé le monument historique inscrit au titre des Monuments Historiques pour sa façade, ses deux galeries latérales et sa toiture.

En ce même mois de janvier 2021, un rapport post incendie a été rendu sur l’état sanitaire actuel de la façade et dont des décideurs ont reçu copie :

LA FACADE PEUT ETRE SAUVEE !

En effet, il existe des méthodes de conservation ayant déjà fait leurs preuves, à charge aux décideurs de décider du sort des ouvrages inscrits au titre des monuments historiques dont la façade à elle seule représente la place de La Victoire et qui garde les souvenirs de tant de Pointois mais également représente la fierté de Pointe-à-Pitre et de ses habitants.

Méfions-nous des promesses de reconstruction à l’identique, la maison natale de Saint John Perse (démolie illégalement par arrêté municipal en septembre 2017) n’a toujours pas été reconstruite à ce jour.

OSONS DIRE STOP AU VENDALISME DU PATRIMOINE DE POINTE-A-PITRE !!

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Le musée Saint John Perse

Après la destruction en 2017 (jugée illégale par le Tribunal Administratif de Guadeloupe saisi par deux associations) de la maison natale de Saint John Perse (jugement), nous sommes inquiets du sort qui est réservé au patrimoine de la ville…la reconstruction à l’identique (monument inscrit – code du patrimoine) “promise” se fait toujours attendre.

C’est suite à la vigilance de plusieurs citoyen.ne.s et à la nôtre que le 20 janvier 2021, nous avons alerté par email le maire de Pointe-à-Pitre ainsi que la Direction des Affaires Culturelles de Guadeloupe (DAC) de l’état de délabrement et d’abandon du musée Saint John Perse, rue de Nozières notamment depuis le premier confinement il y a de cela 11 mois.

Extrait du courrier :

“…Monsieur le maire,
En tant qu’association de défense du patrimoine pointois, nous souhaiterions vous alerter sur l’état catastrophique du musée St-John Perse, situé face à votre cabinet, rue de Nozières. Outre le fait que la maison Souques-Pagès aurait besoin d’un véritable plan de restauration (Art L621-9 et L621-12 du code du patrimoine), elle doit avant tout être entretenue, nettoyée et aérée régulièrement.
Pour rappel cet édifice est classé au titre des monuments historiques depuis le 2 mars 1979, il est également labellisé « Maison des illustres » et « Musée de France ». Cette maison de type « colonial » faite d’une structure métallique et de brique est avec la villa Zevallos, le seul exemplaire que nous ayons en Guadeloupe, de ce fait, elle figure parmi les joyaux de notre patrimoine.
Bien que la pandémie actuelle ne permette pas son ouverture au public, vous vous devez de garantir son entretien. Nous avons constaté que le jardin est à l’abandon (photo 1); il regorge de déchets en tout genre et laisse apparaître des herbes hautes et des arbres qui n’ont pas été taillés depuis des mois. Des arbres poussent sur le mur mitoyen à l’immeuble Thionville (photo 2), un mur coupe-feu. De plus, nous avons pu constater des trous au niveau de la toiture se situant au-dessus de la galerie, près du calebassier, face nord, un constat alarmant visible depuis le trottoir (photo 3). Saviez-vous que cette partie de la maison avait fait l’objet d’une restauration en 2008 ? Si de tels dégâts sont perceptibles à l’extérieur de l’enceinte du musée, nous n’osons même pas imaginer ce que nous pourrions trouver sous les combles. Une partie de la frise en zinc martelé a disparu côté rue Achille René-Boisneuf (photo 4) et la toiture semble rouillée (photo 5).
Lors de nombreux conseils municipaux, vous avez indiqué être sensible au patrimoine, nous comptons donc sur votre sensibilité à celui-ci afin de mettre tous les moyens à votre disposition (concours de la DAC, services techniques de la ville) dans le but de préserver ce monument historique…”

A ce jour, nous n’avons pas encore eu de réponse des intéressés.

Il est à noter que dans le cadre des “Maisons des illustres“, des musées nationaux et également avec le concours de la DAC, des fonds spéciaux existent, à charges aux responsables d’aller chercher ces financements.

Le mécénat est aussi une solution.

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Il y a un an : l’incendie de la Renaissance

Pour rappel :

Le 25 janvier 2020, aux alentours de 16h, l’alerte était donnée, l’incendie de la Renaissance située sur la place de La Victoire, retentissait comme un coup de tonnerre à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe et au-delà.

Des pointois, des badauds étaient présents sur la place de La Victoire, incrédules face à l’ampleur de la catastrophe. Certains ont même parlé de “Notre-Dame” pour la Guadeloupe, en référence à l’incendie de 2019 survenu dans la toiture de la cathédrale Notre-Dame de Paris.

Photos prises le jour de l’incendie (le 25/01/2020) :

Photos prises le lendemain de l’incendie (le 26/01/2020) :

Aujourd’hui, alors que les circonstances de l’incendie ne sont toujours pas connues du public, la question se pose quand à l’action et à l’intérêt des décideurs concernant la préservation du patrimoine pointois et au-delà, guadeloupéen (https://la1ere.francetvinfo.fr/guadeloupe/grande-terre/pointe-pitre/incendie-du-cinema-renaissance-samedi-dernier-relance-question-du-respect-normes-incendie-pointe-pitre-794241.html).

Au-delà du bâtiment, il s’agit d’un lieu chargé de la mémoire des pointois et guadeloupéens qui l’ont fréquenté, qui ont également profité de la place de La Victoire dont la Renaissance fait partie de la dynamique urbaine.

Tout juste un an après le sinistre, nous en sommes là :

Rien n’est perdu avec l’aide et la volonté de chaque citoyen.ne

Signons la pétition en ligne, sauvons le patrimoine pointois

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Ti kamo Lapwent

La Renaissance

L’histoire de la Renaissance, place de la Victoire; une histoire singulière :

En 1927, quatre pointois décident de créer une société (la société du théâtre de Pointe-à-Pitre) afin de lancer une souscription. Ils récolteront 400.000 francs de l’époque.

La parcelle est choisie à l’emplacement d’une ancienne écurie.

La façade a été conçue par un professeur de dessin pointois du lycée Carnot, monsieur Gabriel.

La Renaissance représente l’arrivée du cinéma en Guadeloupe.

La Renaissance est un monument historique inscrit depuis 2009 à l’histoire Pointo-Pointoise qui fait partie intégrante de la dynamique urbaine de la place de la Victoire.

De nombreux Pointois et Guadeloupéens y ont vu leur premier film, ont assisté à leur premier concert, aux remises de prix du lycée Carnot, aux jeux floraux…Cet édifice fait partie de l’âme de Pointe-à-Pitre.

Pour la sauvegarde de la façade de la Renaissance signons la pétition :